9 juin 2011
Ali Bongo Odimba digne fils et successeur de son père El Hadj Omar a été reçu le 9 juin à la Maison Blanche, par Barack Obama.
C’est Barak qui a invité Ali, certainement pas pour sa fonction de président du Gabon mais parce qu’il préside actuellement le Conseil de Sécurité des Nations Unies… et certainement pas pour discuter avec lui du temps qu’il fait à Libreville mais pour lui dicter ce que veut l’Amérique dudit Conseil en ces moments où son agenda est surchargé…
Devant les protestations de la société civile gabonaise et de la presse américaine qui mettent en avant les richesses et les frasques de son hôte et pour lever tout malentendu, Barack Obama qui a encore besoin de Bongo pour expédier certaines affaires a soufflé le chaud et le froid, saluant les réformes engagées au Gabon tout en pressant le président Bongo « de prendre d’audacieuses mesures pour éradiquer la corruption et de réformer le système judiciaire et toutes les institutions clés afin d’assurer la protection des droits de l’homme » en son pays. Un conseil-avertissement dont Bongo se souviendra quand il lui faudra donner de la voix…
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