Voyant ce qui se passe chez les arabes et craignant la contagion, le régime de Guinée Equatoriale a pris les devants… il a ordonné en février déjà aux journalistes de ne plus couvrir les événements d'Afrique du Nord, du Moyen-Orient et de Côte d'Ivoire et a compliqué singulièrement l’accès à Internet en sévissant drastiquement contre les « populations à risque » : étudiants, journalistes, immigrés sans papiers… Amnesty International qui, a reçu des informations signalant des barrages routiers, ainsi que des arrestations arbitraires de véhicules et des fouilles menées par les forces de sécurité, qui harcèlent, intimident et réclament des pots-de-vin aussi bien aux ressortissants équato-guinéens qu'aux étrangers a, par la voix de Tawanda Hondora, son directeur adjoint interpellé le pouvoir en ces termes : « Les autorités équato-guinéennes doivent mettre fin à cette vague extrêmement alarmante d'arrestations, d'actes de torture et d'autres mauvais traitements visant des personnes qui ne font qu'exercer leur doit à la liberté d'expression. »
Il faut savoir que sommet de l'Union africaine se tiendra le 23 juin à Malabo, la capitale. Nguema ne va tout de même pas laisser ses illustres hôtes se faire déranger par « les chahuts de gamins » !
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