mercredi 22 juin 2011

LA LIBERTE DE LA PRESSE NE S'USE QUE SI L'ON NE S'EN SERT ...


17 mai 2011

Pour avoir écrit en juillet 2010 un article "Intitulé "Le Burundi sera-t-il la prochaine cible des shebbab somaliens?" Jean-Claude Kavumbagu a failli être condamné à la prison à perpétuité… mais l’accusation de trahison n’a pas été retenue contre lui et c’est en vertu de l'article 50 de la loi sur la presse qu’il a écopé d’une condamnation de 18 mois de prison, le délit ayant été requalifié en : publication d’ un article « susceptible de porter atteinte au crédit de l'État ou à l'économie nationale ». Mais c’est vrai que M. Kavumbagu est allé trop loin en écrivant : « Nos forces de défense et de sécurité brillent plus par leur capacité à piller et à tuer leurs compatriotes qu'à défendre notre pays»…

A sa sortie de prison ce 17 mai, il a clamé son innocence en affirmant : « mon article ne faisait qu'ériger une opinion. J'effectuais simplement mon travail de journaliste, sans émettre aucune accusation".

Il y’a certainement au Burundi des routes, des voitures qui les fréquentent et des chauffards qui y sévissent. M. Kavumbagu n’aurait pas perdu un an et demi à se morfondre derrière les barreaux s’il avait eu la présence d’esprit d’aller y faire l’inventaire des chiens écrasés au lieu de s’en prendre à un corps constitué qui ne lui a rien fait ! …

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